Tutelles et Curatelles : mesures toujours appropriées ?

TUTELLES/CURATELLES Septembre 2010

Il était une fois …
l’alliance de deux entités ayant prêté serment :  les représentants de la loi et les médecins. Ils se lancèrent ensemble, le défi commun de venir en aide aux "vulnérables".

Déconvenues :

La protection des faibles a engendré un engrenage social infernal que les réformes en cours n’arrivent pas à corriger. Beaucoup trop d’ organismes tirent profit de la situation. Les incapables soit les faibles (personnes de tous âges essentiellement vieillissantes, les malades et tous ceux qui dérangent d’une certaine façon l’ordre établi tant mal que bien) sont et/ou seront placés, de plus en plus nombreux, par une Justice bornée et incapable, elle aussi, (donc implacable dans les 2 sens : incontournable et cruelle) de faire face à la tournure que prennent les évènements bien que, depuis 2009, dépendants et personnes prodigues échappent à la protection à moins qu’une maladie mentale ne leur soit bizarrement imputée.
Méfiance ! Mesures de protection licites et abusives :
Des mesures plus expéditives pour engranger « les vulnérables », au dépend desquels s’enrichissent des organismes qui profitent du processus de mise sous protection, sont mises en place par la loi Bachelot du 5 mai 2010. A titre d’information : la loi Bachelot du 5 mai 2010, est la possibilité d’envoyer tout un chacun en hôpital psychiatrique, non plus seulement par l’intermédiaire d’un psychiatre, mais aussi par n’importe quel généraliste. Le point fort de cette loi : pas de second avis médical. Atténuation simulée: 72 heures obligatoires en hôpital psy, qui, même surchargé au détriment des soignants, a une évolution à l’ encontre de sa déontologie par manque de moyens. De plus, les mandatés, tuteurs et curateurs, qui ne sont pas encore auxiliaires de justice, sont sur la liste de Monsieur le Procureur de la République Française. Homologation en 2012 et aucun Médiateur, malgré de plus en plus de découvertes d’abus en tous genres, ne peut intervenir entre un individu sous protection juridique et un représentant de la loi dont les auxiliaires de justice. En recours : Un Procureur injoignable.
A moins qu’il ne soit fait directement appel à elle par un membre de la famille ou autre pour un placement sous tutelle ou curatelle, la Justice intervient au cours des hospitalisations à la demande des médecins. "Emballé, c’est pesé".
La victime se doit, par elle-même, contrairement à ce qui a été prévu à l’ origine, de connaître ses droits.
Ce qui était une vertu est devenu un vice caché dans une société ou seul l’argent est le moteur."
Les conditions de survie des malheureux « protégés » entrent dans les mœurs sociales. Encore plus inextricable de s’extraire de la situation dans laquelle ils ont été placés s’ils relèvent d’un jugement d’avant la loi 2009 c’est à dire mesure non renouvelable et pas d’ effet rétroactif. Ces cas seront étudiés vers 2012. S’ il y a abus, les tuteurs et curateurs seront devenus intouchables. Depuis 2009, les mesures de protection sont réétudiées tous les 5 ans mais rares possibilités de suppression ou d’ allègement. A l’ ordre du jour, il y a, la plupart du temps, maintien voire renforcement.

DÉONTOLOGIE ET CURATELLE

Certains maux sociaux sont révélés. L’identification : privation des moyens concrets d’exercice d’une liberté. De plus, on dénote une diminution déontologique fondamentale : un manque, une véritable dépossession, qui est privation indissoluble de la perte de soi et de l’amoindrissement de la vie.

Paradoxe que je mets à l’étude :
L’aliénation ou l’altération des facultés mentales entraîne systématiquement la mise "sous protection" de la Justice mais la mise sous curatelle ou tutelle n’ est-elle pas, elle-même, un exemple d’aliénation ?.

 

Témoignage de déontologies bafouées :
Dossier à l’ appui soumis à Monsieur le Médiateur de la République de Paris qui a bien voulu m’ écouter et m’ accorder une chance de me défendre.
Cette mise en échec social avec à l’origine un diagnostic d’altération de mes facultés mentales à + de 80 % par un psychiatre inconnu m’a gravement meurtrie en plus de 5 ans et impossibilité de sortir de ce piège consolidé par la loi du silence, imposée par la curatrice, à des organismes divers auprès desquels elle gère mes dossiers en toute liberté sans me rendre de compte et en me faisant croire que je n’ai pas droit d’accès.
C’est cela que l’on appelle l’aide à l’autonomie ?
J’ai porté plainte
.
Madame la Juge sous-entend, à présent, que, quel que soit le diagnostic d’un médecin assermenté au sujet d’une psychose (qui n’a jamais existé), il y aura maintien de la mesure !!?.
J’appelle cela de la persécution et, dans mon cas précis, une vengeance personnelle pour un objectif qui lui est propre et que je connais :
" Étouffer l’affaire et moi avec."

CURATELLE 512 en 2005

Hôpital.
En 2010 : refus de me faire connaître le diagnostic du médecin assermenté, s’en remet à la Juge. Refus de m’envoyer le justificatif du traitement
D’ après un médecin, par étude des médicaments prescrits : Psychose maniaco-dépressive soit bipolaire et pourtant le dossier médical ne révèle, sur plusieurs années, aucune psychose. En outre, être bipolaire ne devrait pas être une cause de mise sous protection s’ il n’ y a pas de troubles du comportement. Attention car les troubles peuvent être provoqués par les médicaments prescrits.
De 2007 à 2009 : par ordonnances, 8 xanax/jour, entre autres, sans thymorégulateur d’ où en 2009 : désintoxication médicamenteuse douloureuse en clinique privée.
Curatrice. Mon diagnostic : jean-foutisme aigü. Abus de pouvoir et négligence prouvés par dossier de plainte.
Juge des tutelles: Refus d’informations et détention abusive d’éléments importants du dossier. Dernière nouvelle : si preuve d’absence de psychose, il y aura maintien sous protection pour me soustraire à une famille trop aimante.
Divers. Le médecin assermenté que je contacte dernièrement pour la mainlevée se désiste. Histoires d’ argent avec le notaire. Loi du silence généralisée et caractérisée.
Question.
Pourquoi m’a-t-il fallu faire une longue et difficile enquête pour connaître ma situation et comprendre les raisons de ces comportements ?
Je n’ai reçu aucune information du départ et il est encore moins question de me mettre au courant de quoi que ce soit
à présent.

A. L. Le Calvé.

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